Bois de Guyane, du Honduras et du Brésil, le palissandre tient
la vedette parmi les bois d’ébénisterie; veinure fine et élégante, senteur agréable,
couleur sombre et raffinée (veines plus brunes que noires, pouvant tirer sur le
violet); ce bois, parfaitement poli, devient très brillant, il est difficile à
usiner, et son comportement est très variable; son prix est élevé.
Le palissandre du Brésil est brun-rouge avec des veines très
sombres; son grain très fin lui donne, une fois poli, presque l'aspect du marbre,
il est assez lourd et a une teinte très foncée. Les autres types de palissandre
(il en pousse également en Inde centrale et méridionale et en Afrique) sont
plutôt brun jaunâtre; ils ont une surface moins fine et se fissure facilement.
La palissandre du Honduras, lui, plus clair et moins recherché, est le seul
cependant à être utilisé en lutherie.
Une des utilisations du^palissandre en
ébénisterie: le placage
Le palissandre n’est apparu en ébénisterie qu’au début du
XVIIIe siècle, à l’époque du grand commerce avec les Amériques. Très apprécié
alors en brosserie et en coutellerie, il est resté très prisé au XIXe siècle,
époque à laquelle on l’a souvent vu associé au bronze, notamment sous l’Empire.
Bien que très dur, le palissandre a une résistance mécanique
assez faible qui limite son utilisation. Les palissandres se collent et se
vernissent très facilement. Le palissandre des Indes désaffûte les outils.
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