lundi 13 mai 2013

Le Teck.


C’est une des essences les plus recherchées, et pourtant il existe encore en Malaisie des tronçons de voie ferrée dont les traverses sont en bois de teck massif! Le teck est un feuillu qui pousse en inde, en Birmanie, en Thaïlande et au Laos et peut atteindre jusqu’à 39 mètres de hauteur. Les essences les plus précieuses proviennent de Birmanie et de Thaïlande. Son bois est“mi-dur”, sans tanin et imprégné d’oléorésines, ce qui
le rend imperméable, imputrescible et résistant aux insectes. Nous le connaissons surtout sous forme de placage mince sur des meubles coûteux, le teck massif étant réservé à la construction navale et pour certains meubles.
Contenant beaucoup d’huile (oléorésines), il ne donne guère lieu à des réactions chimiques lorsqu’on l’associe à d’autres matériaux, par exemple le fer, qui a la propriété de ne pas rouiller; c’est pourquoi le teck est également appelé "bois de fer”. Pour le travailler, il est conseil lé d’utiliser de très bons outils. Car, d’une part, ce bois est trop précieux pour être usiné imparfaitement avec des outils de mauvaise qualité et, d’autre part, ses pores contiennent souvent des sels minéraux (par exemple du calcium phosphaté) qui émoussent très rapidement les instruments coupants.
En carrosserie, en tonnellerie et même en construction navale, le teck est parfois remplacé par l’iroko, bois jaune-brun provenant d’Afrique intertropicale. Attention, le profane peut s’y méprendre! De couleur brune, le teck prend, avec le temps, à la lumière une magnifique patine cuivrée, qui en fait un bois particulièrement apprécié en ébénisterie.





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